Il y a des années, Wim Gilgemyn a repris le flambeau de son père Frans et son frère André, et son fils Maxim fera bientôt plus que probablement la même chose. Depuis la fin de ses études, Maxim fait en effet ses premiers pas dans l’entreprise familiale depuis plusieurs mois. « Je commence au bas de l’échelle et j’ai l’intention de passer par tous les échelons de l’entreprise. J’espère ainsi me préparer à diriger avec mon père l’entreprise de recyclage qui compte 20 membres du personnel », explique Maxim Gilgemyn.

Gilgemyn est partenaire de pas mal de grandes et petites entreprises, supermarchés, associations et écoles. « Nous disposons environ 1200 conteneurs dans des entreprises, des magasins et des centres de distribution. Du petit commerçant du coin aux grands spécialistes de la distribution, mais aussi chez de plus grands producteurs comme des fabricants de tapis, des constructeurs de machines, des entreprises d’aliments surgelés et des cartonnages », explique Henk Roose, le gestionnaire de flotte qui, dans une vie antérieure, roulait en tant qu’entrepreneur indépendant pour Gilgemyn. Il s’agit de conteneurs de sédimentation ouverts et fermés ordinaires, mais aussi de conteneurs autopressants (monoblocs) et de conteneurs pouvant être reliés à une presse stationnaire. Dans ces deux derniers types de conteneurs, le papier et le carton peuvent être stockés de manière bien plus compacte en raison de la capacité de pressage. Malgré le fait que Gilgemyn Recycling offre un service de conteneur complet, il traite uniquement du papier, du carton et du film plastique à Gullegem. L’entreprise transporte les autres flux de déchets vers divers spécialistes. « Bien sûr, le papier et le carton sont nos racines. Mon grand-père a commencé à traiter ces matières et aujourd’hui, nous avons deux presses à papier dans notre bâtiment d’entreprise, dont l’une est spécialement adaptée au pressage des plastiques », explique Maxim Gilgemyn. Ces presses assurent le compactage des fractions de déchets déposées en ballots de 1100 et 1300 kilogrammes, après quoi elles sont livrées comme matière première à l’industrie du carton et du plastique. Dans ce contexte, Gilgemyn Recycling livre à des entreprises en Europe et au-delà. « Nous exportions environ 80 % vers l’Asie, mais ces deux dernières années, la situation s’est totalement inversée, la distribution européenne représentant aujourd’hui 70 % de notre écoulement. Cela a principalement trait au fait que la Chine a cessé d’importer. »

Il est important d’oser se réorganiser dans l’activité de Gilgemyn. « Cela vaut pour l’exportation/la vente de nos produits, mais aussi pour la flotte avec laquelle nous organisons notre service de conteneur », explique Henk Roose. Il vise par là le passage récent de l’entreprise au nouvel Actros : « Autrefois, on travaillait avec un seul fournisseur de camions, mais nous avons décidé à un moment donné qu’il serait probablement intéressant d’assurer un suivi attentif en introduisant une deuxième marque. D’où l’acquisition de notre premier camion Mercedes-Benz. Cet Antos s’est avéré tellement plus économique en termes de consommation par rapport à nos autres véhicules existants que nous avons remarqué qu’il y avait beaucoup de potentiel d’économies. » D’où la décision de Gilgemyn de remplacer la flotte entière, qui est systématiquement renouvelée tous les cinq ans, par le nouvel Actros. « Aujourd’hui, notre flotte se compose d’un tracteur d’une autre marque, que nous utilisons pour l’évacuation locale de ballots de carton/film plastique, d’un Antos et de neuf camions à conteneur Actros, pour la collecte de nos conteneurs », reprend Maxim Gilgemyn. Six des camions conduisent une remorque, tandis que quatre chauffeurs prennent la route avec un camion solo. « Nous choisissons délibérément d’utiliser un camion à remorque pour chaque destination à plus de 30 km de notre entreprise. Le mot d’ordre quand on veut maîtriser ses coûts est ‘combiner’. Surtout depuis l’introduction de la taxe kilométrique », explique Henk Roose. Gilgemyn Recycling a par ailleurs choisi d’équiper ses nouveaux camions de FleetBoard. « Cela nous fournit encore plus d’informations sur notre flotte, et nous permet de suivre encore mieux le style de conduite de nos chauffeurs et probablement de réduire davantage encore la consommation de nos camions à l’avenir. »

Gilgemyn Recycling a opté pour la version avec cabine de couchage. « C’est peut-être un choix un peu étrange a priori, vu l’utilisation de nos véhicules, mais nous avons délibérément opté pour un peu plus de confort pour nos chauffeurs. Les petites cabines ne sont pas idéales pour prendre une pause en tant que chauffeur. De cette façon, nos chauffeurs ont aussi un réfrigérateur et un peu plus d’espace pour emporter des vêtements de rechange. De plus, un camion avec cabine de couchage présente l’avantage pour Gilgemyn d’une plus haute valeur de rachat », déclare Maxim Gilgemyn. Le spécialiste du recyclage de Gullegem opte également pour un contrat de financement de Charterway avec un contrat d’entretien complet sur cinq ans. « Nos véhicules couvrent en moyenne quelque 80 000 km par an et après cinq ans, les camions de notre secteur doivent être remplacés. Surtout si l’on veut absolument éviter des temps d’immobilisation imprévus », poursuit Henk Roose, qui indique enfin avoir le sentiment que le MirrorCam deviendra la nouvelle norme en logistique : « La visibilité est bien meilleure et le problème de l’angle mort s’en voit également résolu. Avec ce nouveau système, Mercedes-Benz prouve être un véritable précurseur non seulement en termes de consommation. »